Pages connexes
Publié le 18 juin 2020
Cet article fait partie de la série « Les déterminants sous l’angle de la pandémie », qui propose une relecture de certains déterminants de la persévérance scolaire à la lumière de la crise actuelle et des mesures qu’elle a induit.
Le déterminant | Les impacts de la crise sanitaire | Les préoccupations | Références
QUE POUVONS-NOUS RETENIR SUR LE DÉTERMINANT « QUARTIER DE RÉSIDENCE ET VOISINAGE » ?
Un grand nombre d’études souligne un lien important entre le milieu de vie, soit le quartier de résidence et le voisinage, et la persévérance scolaire des enfants et des jeunes qui y habitent.
En voici deux volets importants.
Les conditions de vie
Certaines études montrent un lien entre les conditions du milieu de vie des jeunes et leur réussite scolaire. Ainsi, les jeunes vivant dans les quartiers moins favorisés seraient plus susceptibles de vivre des difficultés scolaires de façon plus importante :
- Ils seraient plus à risque de décrocher, jusqu’à deux fois plus par rapport à d’autres quartiers.[1]
- Les enfants auraient de moins grandes habiletés de communication: leur vocabulaire serait environ deux fois moindre que dans les milieux favorisés.[2]
- Ils se croiraient moins aptes à réussir ou penseraient ne pas pouvoir agir sur les conditions qui influent sur leur réussite.[3]
- Les élèves seraient plus à risque de développer des retards de langage, de l’hyperactivité, des difficultés d’apprentissage, des retards scolaires et des troubles de comportement.[4]
La cohésion sociale
La cohésion sociale présente au sein des quartiers ou des milieux de vie jouerait aussi un rôle important dans le cheminement scolaire des jeunes, car elle serait une condition permettant de favoriser la persévérance scolaire.[5]
« La cohésion sociale est la capacité d’une société moderne « à assurer de façon durable le bien-être de tous ses membres, incluant l’accès équitable aux ressources disponibles, le respect de la dignité dans la diversité, l’autonomie personnelle et collective et la participation responsable […] ce qui implique l’engagement social à réduire les disparités au minimum et à éviter toute polarisation » (Conseil de l’Europe, 2005). [6]
Les milieux les plus cohésifs, dans la perspective du développement des enfants, seraient représentés par « des modèles positifs, un réseau de soutien d’amis et de connaissances ou des services de qualité (santé, services de garde, bibliothèques, parcs, aires de jeu, écoles, organismes communautaires). »[7] Les communautés qui affichent une plus grande cohésion sociale sont généralement plus susceptibles d’être impliquées dans les décisions ayant un impact sur leur milieu.[8]
De plus, pour plusieurs chercheurs, « l’enfant est influencé par ses pairs et a tendance à les imiter et à se conformer aux caractéristiques du voisinage » (Agence de la santé et des services sociaux de Montréal).[9] Cette influence peut être positive ou négative.
[ En savoir plus sur le déterminant « quartier de résidence et voisinage »]
QUE POUVONS-NOUS PENSER DES IMPACTS POSSIBLES DE LA CRISE SANITAIRE SUR le quartier de résidence et LE voisinage ?
« Montréal est constituée d’une myriade de communautés locales ayant chacune leur réalité et leurs enjeux spécifiques. Cette particularité requiert donc une action adaptée à la situation de chaque quartier », voire même dans certains cas à chaque voisinage.[10]
Impacts sur les conditions de vie du quartier de résidence
Montréal, une concentration de différents enjeux sociaux
La densité urbaine :
- Plus d’un million de personnes y habitent (et elle fait partie des trois municipalités ayant plus d’un million d’habitants au Canada avec Toronto, 2,7 millions; Calgary, 1,2 millions) (Recensement, 2016)[11]
La défavorisation :
- 35,8 % des quartiers défavorisés canadiens s’y retrouvent (Toronto, 15,7 % ; Vancouver, 7,1 %) (Enquête nationale sur les ménages, 2011) [12]
- 24 % de familles avec enfants de moins de 18 ans qui vivent sous le seuil de faible revenu après impôt (le reste du Québec a un taux de 8 %) (Recensement, 2016)[13]
Le logement
- 60 % sont des locataires, et 36,8 % consacrent plus de 30 % de leurs revenus au logement (Recensement, 2016)[14]
- 21 287 logements HLM composent le parc locatif (Ville de Montréal, 2018)[15]
Pour comprendre les réalités des quartiers montréalais, rappelons tout d’abord qu’une étude de 2018 menée par l’organisme Campagne 2000 a nommé Montréal la capitale québécoise de la pauvreté chez les enfants.[16]
Crise sanitaire et défavorisation
« Les conditions associées à la pauvreté affectent directement la santé des personnes, ce qui pourrait les rendre plus vulnérables à la contamination. » [17]
Plusieurs études démontrent que la défavorisation affecte la santé des individus et est donc un facteur de risque face à la crise sanitaire.
Ces facteurs de risque sont inégaux selon les quartiers de Montréal, ils peuvent être limités dans certaines voisinages ou au contraire accentués dans d’autres, participant à l’accroissement de la défavorisation locale.
- L’accès plus difficile aux soins, aux aliments frais et à l’activité physique peut avoir des effets néfastes sur la santé, rendant plus vulnérables aux épidémies[18].
- La promiscuité et les conditions de salubrité dans un logement peuvent accroître le risque de contagion.
- De ce fait, on observe une propagation du virus plus forte dans les quartiers densément peuplés, notamment ceux où on compte un nombre élevé de personnes par ménage.[19]
- L’occupation d’un emploi précaire requérant un contact humain direct rend plus vulnérable à l’épidémie.[20] Il est important de mentionner qu’actuellement ces emplois sont occupés autant par des adultes actifs sur le marché du travail, principalement des femmes (selon Statistiques Canada, elles sont 53 % à occuper des emplois précaires entre 25 et 44 ans alors qu’elles constituent 48 % de la main d’œuvre totale)[21] que par des jeunes nouvellement embauchés.
- La perte d’emploi ou tout changement par rapport aux conditions de travail ont des conséquences plus lourdes pour les personnes à faible revenu qui « ne peuvent se permettre de voir leur temps réduit, ou leur revenu suspendu. » [22]
« En date du 16 mai dernier, les personnes atteintes de la COVID-19 étaient 2,5 fois plus nombreuses dans les secteurs défavorisés que dans les secteurs très favorisés de l’île de Montréal. Cet écart s’agrandit de façon constante depuis le début de la pandémie. » [23]
Impacts sur la cohésion sociale des voisinages
Tout comme les facteurs de risque face à la crise sanitaire, la cohésion sociale s’est modifiée ou détériorée de façon inégale selon les quartiers. La multiplication des réalités différentes d’un quartier à l’autre complexifie la compréhension des nouvelles réalités des enfants et des jeunes.
Les services publics, privés et communautaires à Montréal
Il est également important de se rappeler que Montréal compte, dans ses différents quartiers, une large offre de services publics, privés et communautaires de quartier (écoles, services de gardes, bibliothèques, parcs, installations sportives, organismes communautaires) agissant sur la cohésion sociale, dont :
- 45 bibliothèques de quartier[24]
- 34 arénas, 48 piscines intérieures et 78 extérieures[25]
- 625 organismes communautaires qui offrent des services en santé[26]
- Au moins 91 organismes agissant pour la persévérance scolaire[27]
Ces nombreuses infrastructures sont cependant inégalement réparties sur le territoire.
Crise sanitaire et modifications dans le tissu social
Certains acteurs soulignent des modifications dans le tissu social qui sont survenues dans les quartiers depuis le début de la crise sanitaire, telles que :
- La suspension ou la réorganisation de certains services publics (écoles, bibliothèques, CPE, etc.)[28] qui participaient à la vie de quartier, demandant aux familles et aux individus d’ajuster leur quotidien.
- La fragilisation de la capacité à répondre à certains besoins de base menant un grand nombre de familles et d’individus à utiliser les banques alimentaires.
- L’application des mesures sanitaires qui a eu des effets sur la vie sociale et sur le sentiment d’isolement, car elles limitent les contacts physiques pour les jeunes et les adultes. Rappelons-nous que dans le cadre du sondage de la Fondation Jasmin Roy Sophie Desmarais portant sur la santé mentale des Québécois à l’heure de la COVID-19 (avril 2020), 51 % des répondants vivaient difficilement l’interdiction de contacts avec des membres de la famille ou des amis. De plus, 38 % affirmaient avoir ressenti une augmentation du sentiment de solitude, et 42 % des parents interrogés constatent ce sentiment de solitude chez leurs enfants.[29]
- Le creusement des inégalités quant à l’accès au numérique pour ceux qui ne possèdent pas les équipements pour participer aux activités ayant migré vers le numérique. Au Québec, c’est 18 % des filles et 28 % des garçons de 14 à 29 ans qui ne possèdent pas de cellulaire, et 1 jeune sur 2 qui ne possède pas d’ordinateur portable.[30] 
POURQUOI LA SITUATION EST-ELLE PRÉOCCUPANTE POUR LES QUARTIERS DE RÉSIDENCE ET LEs VOISINAGEs ?
Plusieurs préoccupations émergent dans les quartiers de résidence face à la situation actuelle. En voici quelques-unes.
Les conditions de vie
Fragilisation inégale des conditions de vie selon les quartiers
La crise sanitaire a pour effet direct de fragiliser les quartiers, que ce soit les familles qui y résident mais également les infrastructures qui les desservent habituellement. Les acteurs locaux devront faire face à de nouvelles réalités et, potentiellement, à de nouvelles fragilités.
Dans certains quartiers les nombreux acteurs locaux pourraient s’être mobilisés rapidement, permettant de faire contrepoids aux effets de la crise sanitaire auprès des populations; en revanche, dans les quartiers où les acteurs locaux sont moins présents ou touchés plus durement (notamment par des fermetures), cela pourrait avoir contribué à effriter le filet social autour de population vulnérables.
Les nouvelles réalités varient entre chaque quartier de résidence, chaque réseau de voisinage, et peuvent modifier plusieurs aspects touchant directement les familles.
Il est possible que, dans certains quartiers, les impacts négatifs s’accumulent et accroissent la défavorisation matérielle et sociale du voisinage, aggravant des fragilités déjà présentes.
Accroissement des inégalités socioéconomiques
Les crises sont généralement des révélateurs d’enjeux sociaux-économiques, c’est le constat que fait l’enquête journalistique de Radio-Canada sur la corrélation entre les zones de propagation phares et les populations racisées de Côte-des-Neiges et de Montréal-Nord[31].
La Direction régionale de santé publique de Montréal met également en lumière les inégalités de sexe face à la pandémie, les femmes étant plus touchées que les hommes (au 16 juin 2020, 58 % des cas confirmés sont des femmes), notamment parmi les travailleurs de la santé[32].
Certaines inégalités structurelles pourraient se creuser et compromettre la cohésion sociale, c’est ce que constate la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse sur l’ensemble du territoire québécois[33].
« Il est aussi reconnu que certains groupes sont davantage susceptibles de se retrouver dans des situations particulièrement difficiles, comme les familles monoparentales, les personnes seules, les sans-abri, les utilisateurs de drogues, les immigrants, les réfugiés, les Autochtones, les personnes ayant une limitation fonctionnelle physique, intellectuelle ou un problème de santé mentale. » [34]
La cohésion sociale
Il semble important de se rappeler qu’à la base l’implication d’une famille dans une communauté peut être influencée par la capacité des individus à se projeter, à avoir les capacités, le temps et l’énergie pour réfléchir à un vivre ensemble. Ainsi, les caractéristiques des familles (facteurs de risques, conditions de vie précaires, monoparentalité, maladies chroniques) ont un impact sur la cohésion sociale.
Renforcement de la cohésion sociale et solidarité
On sait que dans les quartiers moins favorisés les enfants et les jeunes sont plus à risque de décrochage, et qu’une forte cohésion sociale agit comme un filet protecteur auprès de ces mêmes enfants et jeunes[35]. La crise peut avoir pour effet de mobiliser les membres de certaines communautés à solidifier ainsi leur cohésion sociale.
On peut penser que le contexte de crise sanitaire a pu favoriser l’émergence de nouvelles solidarités de voisinage, par exemple par l’entremise des réseaux sociaux. Ces nouvelles solidarités pourraient augmenter la cohésion sociale d’un voisinage, et potentiellement améliorer le soutien aux familles.
Ces nouvelles dynamiques pourraient protéger les enfants et les jeunes contre les bouleversements induits par la crise sanitaire, reste à voir si elles perdureront.
Dégradation de la cohésion sociale, consignes sanitaires et tensions de voisinage
La crise peut aussi contribuer à une dégradation des liens sociaux, diminuant d’autant plus le niveau de cohésion sociale dans d’autres milieux.
Les nouvelles règles de vie induites par la distanciation physique pourraient avoir perturbé l’équilibre de voisinage pendant le confinement.
Un sondage de la Fondation Jasmin Roy Sophie Desmarais sur la santé mentale des Québécois à l’heure du COVID-19 en avril révélait que 17 % des répondants ne respectaient pas toujours les règles de confinement, notamment l’interdiction de sortir quotidiennement, de voir sa famille et ses amis[36].
Les disparités des comportements face aux consignes sanitaires sont tributaires de l’accès à des sources d’information fiables et accessibles, de la perception de la notion de risque, variable d’un individu à l’autre ou d’une communauté à l’autre, et sans doute de nombreux autres facteurs.
Ces écarts de compréhension seraient susceptibles d’avoir créé des tensions de voisinage, bien que le déconfinement progressif ait pu les apaiser.
Reconfiguration des réalités pour les actions locales
À Montréal, certains quartiers moins favorisés ont un tissu social riche grâce, entre autres, aux actions locales conjointes des organismes communautaires et des écoles, et/ou par la mobilisation des concertations locales.
Les initiatives et actions auxquelles ont accès les membres d’une communauté contribuent au développement collectif d’un sentiment d’appartenance et d’une fierté qui peut faire contrepoids aux effets de la défavorisation matérielle[37], permettant, entre autres, de mieux soutenir les enfants et les jeunes dans leur parcours scolaire. Avec la crise sanitaire, il a été nécessaire de repenser ces interventions et des comités intersectoriels ont été créés dans la plupart des quartiers de Montréal pour trouver de nouvelles solutions.
De nouvelles initiatives locales ont pu voir le jour pour permettre de contrer les effets négatifs de la crise sanitaire grâce à la mobilisation de différents acteurs ou mobilisations locales, malgré des ressources insuffisantes et une connaissance limitée de la situation : soutien alimentaire, soutien psychologique, maintien du lien social avec les personnes en situation de vulnérabilité.
D’autres actions existantes avant la crise sanitaire ont eu au contraire de la difficulté à joindre certaines familles et jeunes possédant des facteurs de vulnérabilité, notamment en raison de la rupture du lien physique entre les familles et l’école ou encore les organismes communautaires. Pour d’autres encore, l’effet de la crise sanitaire a pu provoquer la fermeture complète de leur service, créant un déséquilibre dans le tissu social du quartier.
Cette crise a davantage mis en lumière le défi de joindre les populations isolées et l’importance des acteurs locaux dans le renforcement de la cohésion sociale des voisinages.
Apparition de familles nouvellement fragilisées
Une attention particulière est à porter sur les nouvelles vulnérabilités causées par la pandémie, tant dans les quartiers les plus vulnérables que dans les quartiers plus favorisés. Des familles que la crise aurait fragilisées auront alors besoin d’un soutien particulier pour surmonter ces situations nouvelles.
De ce fait, l’isolement occasionné par les mesures sanitaires complique le travail des acteurs scolaires et communautaires pour repérer et accompagner adéquatement ces familles et ces jeunes.
À cette difficulté s’ajoutera que, pour ces familles, ces fragilités nouvelles pourraient ne pas être comprises tant pas les acteurs locaux que par les familles elles-mêmes. Il pourrait ainsi être difficile d’identifier ces familles compte tenu que leurs besoins pourraient sembler plus minimes face à d’autres familles vivant des situations de fragilité, ce qui les affecterait d’autant plus.
Merci à Mme Marie-Lyne Brunet, Directrice – Impact dans les collectivités, Développement social, Centraide du Grande Montréal, et à M. Mario Régis, Vice-président – Développement social, Centraide du Grand Montréal, pour leur contribution à l’article sur le déterminant « Quartier de résidence et voisinage ».
Restez au courant des contenus ajoutés dans notre dossier sur la réussite éducative en période de pandémie -> Abonnez-vous à notre infolettre !
Références
[1] Janosz M., 2000, L’abandon scolaire chez les adolescents : perspective nord-américaine, VEI Enjeux, no. 122, septembre 2000.
[2] Hattie J., 2009, Visible learning. A synthesis of over 800 meta-analyses relating to achievement, New York, Routledge.
[3] Réseau réussite Montréal, ”Défavorisation”, https://www.reseaureussitemontreal.ca/defavorisation/.
[4] Réseau réussite Montréal, ”Défavorisation”, https://www.reseaureussitemontreal.ca/defavorisation/.
[5] Réunir Réussir, « Fiches pratiques », 2013. Disponible en ligne : http://reunirreussir.org/pdf/doc_fiches_pratiques_determinants.pdf..
[6] INSPQ, 2020, COVID-19 : la résilience et la cohésion sociale des communautés pour favoriser la santé mentale et le bien-être, p,5. Disponible en ligne : https://www.inspq.qc.ca/sites/default/files/covid/3016-resilience-cohesion-sociale-sante-mentale-covid19.pdf.
[7] Réunir Réussir, « Fiches pratiques », 2013. Disponible en ligne : http://reunirreussir.org/pdf/doc_fiches_pratiques_determinants.pdf.
[8]Réunir Réussir, « Fiches pratiques », 2013. Disponible en ligne : http://reunirreussir.org/pdf/doc_fiches_pratiques_determinants.pdf.
[9] Réunir Réussir, « Fiches pratiques », 2013. Disponible en ligne : http://reunirreussir.org/pdf/doc_fiches_pratiques_determinants.pdf.
[10] RRM, “Une stratégie essentielle”, https://www.reseaureussitemontreal.ca/dans-les-quartiers/une-strategie-essentielle/.
[11] Recensement Canada, 2017, Les municipalités les plus peuplées au Canada et présentant les croissances démographiques les plus élevées entre 2011 et 2016. Disponible en ligne : https://www12.statcan.gc.ca/census-recensement/2016/as-sa/98-200-x/2016001/98-200-x2016001-fra.cfm
[12] Réseau réussite Montréal, ”Défavorisation”, https://www.reseaureussitemontreal.ca/defavorisation/.[13] Réseau réussite Montréal, ”Défavorisation”, https://www.reseaureussitemontreal.ca/defavorisation/
[14] Statistique Canada, Recensement de la population de 2016, Centraide https://www.centraide-mtl.org/fr/communautes-desservies/montreal/
[15] Ville de Montréal. (2018). Répartition des logements sociaux et communautaires sur l’île de Montréal. Disponible à https://ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/habitation_fr/media/documents/repartition_des_logements_sociaux_et_communautaires.pdf
[16] Fondation du Grand Montréal, 2020. Signes vitaux du Grand Montréal 2020 : Portrait de 2000 à 2019, p.13. Disponible à https://fgmtl.org/fr/pdf/SignesVitaux2020.pdf
[17] Pierre Tircher et Nicolas Zorn (2020), « Inégaux face au coronavirus : constats et recommandations », Montréal, Observatoire québécois des inégalités.
[18] Centre Léa-Roback, 2007. Le point sur… l’effet du quartier : Mieux comprendre le lien entre le quartier et la santé. Disponible à https://www.webdepot.umontreal.ca/Recherche/CRLR/Internet/WEB/publications/CLR-PUB_PointEffetQuartier1.pdf
[19] INSPQ, 2020. COVID-19 : la résilience et la cohésion sociale des communautés pour favoriser la santé mentale et le bien-être, p.6. Disponible à https://www.inspq.qc.ca/sites/default/files/covid/3016-resilience-cohesion-sociale-sante-mentale-covid19.pdf
[20] Pierre Tircher et Nicolas Zorn (2020), « Inégaux face au coronavirus : constats et recommandations », Montréal, Observatoire québécois des inégalités
[21] Ariane Jasmin, 2017. Le travail précaire, les femmes et le droit. Mémoire de maitrise de la faculté de droit de l’Université de Montréal, p.72-73 et 92. Disponible à https://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/bitstream/handle/1866/20383/Jamin_Ariane_2017_memoire.pdf?sequence=2&isAllowed=y
[22] Pierre Tircher et Nicolas Zorn (2020), « Inégaux face au coronavirus : constats et recommandations », Montréal, Observatoire québécois des inégalités
[23] CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal, juin 2020. Inégaux face à la pandémie. Disponible à https://santemontreal.qc.ca/fileadmin/fichiers/Campagnes/coronavirus/situation-montreal/point-sante/Inegaux-Pandemie-Population-FR.pdf
[24] https://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=4276,6695558&_dad=portal&_schema=PORTAL
[25] http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=9037%2C101773586&_dad=portal&_schema=PORTAL
[26] https://santemontreal.qc.ca/population/ressources/organismes-communautaires/
[27] Réseau réussite Montréal, 2019. Rapport annuel 2018-2019. Disponible à https://www.reseaureussitemontreal.ca/wp-content/uploads/2019/10/Rapport-annuel-2018-2019_FR.pdf
[28] https://www.quebec.ca/sante/problemes-de-sante/a-z/coronavirus-2019/situation-coronavirus-quebec/#c47907
[29] https://fondationjasminroy.com/app/uploads/2020/04/COVID-19.pdf
[30] https://www.printempsnumerique.ca/nouvelles/article/fracture-numerique-chez-les-jeunes-quebecois/
[31] https://www.cbc.ca/news/canada/montreal/race-covid-19-montreal-data-census-1.5607123?fbclid=IwAR1OSgO8Jeux2Q6HkKJqhQbMOf_F30j8cV0vr4jZBI4MFgvCJ9WpzjCfM_c
[32] Direction régionale de santé publique de Montréal, 16 juin 2020. État de la situation : Île de Montréal, ses arrondissements et les villes liées. Disponible à https://santemontreal.qc.ca/fileadmin/fichiers/Campagnes/coronavirus/situation-montreal/COVID19-Situation-Montreal-Arrondissements-VillesLiees.pdf
[33] Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse, 2020. Les inégalités sociales et raciales amplifiées par la crise sanitaire dans certains quartiers, déplore la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse. Disponible à http://www.cdpdj.qc.ca/fr/medias/Pages/Communique.aspx?showItem=913
[34] CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal, 2017. La pauvreté et les inégalités, de graves menaces à la santé des populations : Mémoire des directeurs de santé publique de Montréal et de la Capitale-Nationale. Disponible à https://santemontreal.qc.ca/fileadmin/user_upload/Uploads/tx_asssmpublications/pdf/publications/Memoire-pauvrete_final-20170630.pdf
[35] voir Fiche du déterminant
[36] https://fondationjasminroy.com/app/uploads/2020/04/COVID-19.pdf
[37] Voir Fiche Déterminant